Carrack
Anvil Aerospace

A l'origine une exclusivité militaire, le Carrack d'Anvil Aerospace a eu un impact profond sur le marché civil et le secteur privé.

Doté de réservoirs de carburant renforcés pour les vols de longue durée, d'un système de saut avancé, d'un ordinateur central dédié aux opérations de saut, d'installations médicales et de réparation à bord, le Carrack établit la norme en matière d'exploration et de recherche de trajectoire.

Il est équipé de deux appareils supplémentaires, le C8 Pisces spécialement conçu par Anvil et un rover Ursa de RSI.

La Surprise

Depuis plus d'un siècle, l'Anvil Carrack est le symbole le plus célèbre de l'exploration humaine. Les explorateurs basés sur le Carrack ont repoussé les limites de la civilisation humaine et fait d'innombrables découvertes passionnantes qui ont amélioré notre connaissance de l'univers. Cependant, en 2822, son existence même a été un choc pour le système. Les observateurs de l'aérospatiale étaient universellement confus lorsque le Carrack est apparue pour la première fois à la base navale de MacArthur, Kilian ; à la fois en raison de la nature impressionnante du vaisseau et du mystère absolu quant à son origine. S'il n'est pas rare que l'armée parraine le développement d'un vaisseau spatial en secret, c'est une perspective si difficile et si coûteuse qu'elle n'est jamais réalisée que lorsqu'elle peut avoir un impact sur l'équilibre des forces. Voici le premier vaisseau d'exploration de la taille d'une corvette jamais construit dans l'inventaire de la Marine et il semble avoir été mis au monde en bonne et due forme et prêt à servir.

Les spéculations se sont multipliées sur le fait que le Carrack devait dissimuler une sinistre arrière-pensée, et on a suggéré notamment qu'il s'agissait d'un navire de guerre électronique déguisé ou qu'il transportait un nouveau type de bombe puissante. Aucune n'était correcte : La classification, depuis révoquée, visait plutôt à couvrir le besoin du navire en premier lieu. En 2815, le croiseur Carraway de l'UEEN fut perdu de vue après avoir été dépêché pour cartographier des transmissions inhabituelles détectées dans un champ d'astéroïdes dense du système Tohil. La situation était embarrassante pour l'Amirauté, qui avait déjà débattu de l'intérêt d'utiliser des navires de guerre pour des missions exploratoires. La perte du navire de guerre a été signalée comme un accident et les avertissements selon lesquels son équipage n'était pas préparé pour la mission ont été efficacement dissimulés. Un contrat sans appel d'offres a été attribué à Anvil Aerospace pour développer en secret un explorateur dédié qui pourrait à la fois remplacer et améliorer les missions, telles qu'elles sont actuellement menées par les navires de la ligne.

Totalement à l'écart du drame qui a entouré sa création, le Carrack de l'UEEN a immédiatement entamé ce qui allait devenir plus d'un siècle de travail d'expertise. Les Carrack militaires ont enregistré des centaines de découvertes, y compris des études complètes d'innombrables lunes, comètes, points de saut et champs d'astéroïdes, et elles continuent à être activement produites et utilisées aujourd'hui. Construite d'abord pour les explorateurs, le Carrack dispose des installations de bord et des postes d'équipage nécessaires pour permettre des missions de recherche approfondie tout en conservant le profil bas et les performances nécessaires pour affronter des régions de l'espace particulièrement dangereuses et inexplorées.

Le Service Civil

Le Carrack a immédiatement attiré l'attention de la galaxie comme étant la combinaison parfaite de la robustesse militaire et de la conception attrayante et complète d'un vaisseau spatial. Un mois après le lancement du premier Carrack en service de l'UEEN, Anvil Aerospace avait enregistré plus de quatre mille demandes d'organisations et de particuliers intéressés par leur propre vaisseau. Anvil a commencé à demander aux militaires d'autoriser les ventes civiles à la conclusion du contrat de construction initial de 18 mois en 2825. La réponse initiale a été un non surprenant en raison de la nature classifiée de son processus de conception d'origine. Bien qu'Anvil ait considéré que la décision était erronée et ait envisagé de faire pression pour une révision, ils ne voulaient finalement pas mettre en danger leur statut de maître d'œuvre pour des projets comme celui du Hornet. Il faudrait l'éviction éventuelle des premiers officiers d'état-major qui ont classifié la destruction du Carraway et plusieurs décennies d'attente avant que le gouvernement ne cède.

En 2933, Anvil est finalement autorisé à développer une édition civile du Carrack. Cependant, plusieurs exigences ont été formulées par l'UEEN, notamment que le logiciel des capteurs soit réécrit à partir de zéro et qu'il ne puisse pas être produit dans les mêmes installations que les coques de l'UEEN. Les travaux de développement ont commencé immédiatement, mais ils ont rapidement pris du retard. Le processus de reconstruction du logiciel s'est avéré difficile et les équipes se sont heurtées à des problèmes pour adapter les mesures standard du navire (y compris des aspects de choses apparemment simples comme les dimensions de la rampe de chargement) à l'équipement civil. Les capitaines potentiels ont été encouragés à placer un dépôt sur la première vague de navires civils car on s'attendait à ce que la première série de production soit lente ; cela a déclenché une sorte de "Carrack craze" (engouement pour le Carrack), car les futurs emplacements prévus pour les coques ont été achetés et échangés. Ces propriétaires ont suivi de près le développement de la version civile à travers les différents retards de développement. Le premier Carrack civil, plus tard surnommé Sonny Boy par son équipage, a été remis le 21 février 2938, date que les groupes d'utilisateurs du Carrack célèbrent chaque année comme le "Carrack Day" (Journée du Carrack) non officielle. Les Carracks civils et leurs équipages sont rapidement devenus le symbole du meilleur de l'humanité - des astronautes qui se consacrent à l'objectif noble (et profitable) de l'exploration plutôt qu'au commerce ou à la défense.

Capsules Historiques

Ces entrées de capsule fournissent de courtes histoires de certains explorateurs notables de Carrack. Elles ne sont pas exhaustives et ne représentent pas la totalité de la longue histoire de l'exploration du Carrack, ce qui nécessiterait un volume dédié. Notez également que l'UEEN ne baptise pas officiellement les Carrack ; à la place, elles reçoivent soit la désignation R pour "Recherche", soit S pour "Prospection", suivie d'une désignation numérique. Le "1" du numéro de la coque identifie la classification par taille (65 m ou plus) et les chiffres suivants sont attribués numériquement. Les détails des coques appartenant à des services spécialisés et/ou de renseignement sont généralement classés.

R-11 ("UEES Carrack")

Le R-11, premier Carrack à quitter la ligne de production en 2823, a été officieusement appelée "Carrack" par ses équipages au cours des premières années des efforts d'exploration officiels de l'UEEN (en raison de problèmes d'outillage, le R-12 ne l'a rejoint qu'en 2825). Le R-11 est entré dans l'histoire en effectuant la toute première étude rapprochée du nuage extérieur glacé d'un système stellaire, en cartographiant trente-sept points distincts du système Kilian dans le cadre des efforts de l'UEEN pour établir un nouveau type de système d'alerte précoce au profit du complexe militaire de MacArthur. Aucune étude supplémentaire des nuages n'a été réalisée depuis, ce qui indique que le système proposé n'était peut-être pas viable.

S-1132 ("GQ Twelve")

Le Survey Carrack 132 est entré en service en 2831 et a été affecté à des missions de levés à longue distance le long de la frontière Xi'an, à l'ancienne ligne Perry. Populairement désignée par l'indicatif d'appel assigné à sa dernière opération en 2836, Good Queen Twelve, la dernière communication du Carrack était un enregistrement de bouée d'une patrouille assignée en route vers les limites extérieures du système Osiris. Après avoir manqué les deux rapports suivants, les organisateurs de la mission ont envoyé un vaisseau de recherche et de sauvetage qui n'a trouvé aucune trace de S-1132 dans la zone qui lui avait été assignée. Trente ans plus tard, le Carrack, entièrement intacte, a été découverte sur une lune isolée du système Indra. Tous les systèmes du vaisseau étaient fonctionnels et ses réserves de nourriture et de fournitures médicales étaient en grande partie intactes, bien qu'il n'y ait eu aucune indication sur la localisation de l'équipage.

Bocaccio

Le Carrack d'exploration Bocaccio, mis en service en 2940, est le célèbre navire d'exploration du docteur Lorraine Kent. Le Bocaccio et son équipage sont célèbres pour une série d'épaves historiques découvertes grâce à ce que le docteur Kent décrit comme une combinaison de recherches d'archives, de travaux d'expertise et de pure chance. Parmi les découvertes, on peut citer le Zephyr, navire de transport de colonies abandonné au 22e siècle, le croiseur de combat Braintree et le site d'impact du Spidercat. Aujourd'hui, Kent et son équipage consacrent une grande partie de leur temps à la recherche et à la récupération de vestiges militaires extrasolaires des conflits passés.

Gronald's Hope

Gronald's Hope était un Carrack civil de 2948 qui a reçu un ordre inhabituel de mise à mort sur place de la part de l'Advocacy peu après son entrée en service. Le Carrack a été identifié en entrant dans le système Kellog trois jours après que l'ordre ait été donné et il a été intercepté avec succès par un contingent de pilotes mercenaires. Les détails de la raison de l'ordre d'abattage n'ont jamais été divulgués, bien que l'on spécule que le gouvernement ait reçu des informations selon lesquelles l'équipage du Gronald's Hope aurait contracté une forme de peste précédemment rencontrée.

Il est encore un peu tôt pour vanter les mérites du Carrack.

Sur le papier ce vaisseau a tout pour lui, un équipement quasi complet dédié à l'exploration pouvant tout aussi bien convenir à un groupe de joueurs désirant bénéficier d'une base volante. A cela s'ajoutent un véhicule terrestre pour l'exploration au sol et un vaisseau snub qui peut, à lui seul, faire office de vaisseau Starter d'entrée de gamme.

De plus, si l'on prend en considération la modularité du vaisseau du fait que les trois pods dédiés au cargo pourront être remplacés par d'autres modules, cela ne peut qu'augmenter l'intérêt que l'on peut porter à ce vaisseau. Seul bémol, si l'on remplace les trois modules le vaisseau n'aura plus aucun cargo, ce qui est quelque peu gênant pour un vaisseau initialement conçu pour de long trajet s'il ne dispose même plus d'un espace pour entreposer le minimum vital à l'expédition qu'il doit entreprendre.

En matière de défense, le Carrack n'est pas à plaindre, c'est un vaisseau robuste qui saura encaisser les tirs et ses quatre tourelles permettront de tenir l'ennemie à distance. Mais le vaisseau ne dispose d'aucun missile et le pilote ne peut accéder à aucun armement, de ce fait, le Carrack gagnera à avoir un équipage quasi complet s'il veut profiter pleinement de sa puissance de feu lors d'un conflit.

Côté équipement, il est équipé d'une batterie d'équipements dédiés à l'exploration, d'une baie médicale, d'une armurerie, d'un atelier de réparation et d'une salle de contrôle pour deux drones, ainsi que d'un hangar dédié au Pisces et un garage pour le Rover. Difficile d'en demander plus, si ce n'est peut-être un espace de quarantaine pour ne pas subir le même sort que le Gronald's Hope qui fut détruit en 2948 à la suite d'une infection qui se serait rependue au sein de l'équipage.

En ce qui concerne son design, le Carrack est un vaisseau qui a fière allure, mais la version finale est plus ventrue que son concept d'origine qui était plus effilé et plus agressif. Ce sera donc principalement une question de goût et personnellement je regrette un peu de ne pas retrouver le vaisseau des premiers concepts.

Quelques détails gagneraient à être améliorés, comme placer un panneau de commande dans la zone EVA pour ouvrir le hangar du Pisces, ou disposer quelques armoires à fusils à divers emplacements du vaisseau pour que l'équipage n'ai pas à traverser tout le vaisseau pour rejoindre l'armurerie en cas d'abordage.

Le Carrack semble idéal pour un groupe d'amis ou même une petite corporation qui voudrait l'utiliser comme vaisseau de ralliement, voir même un joueur solo qui n'aura pas peur de confier la garde de son vaisseau à des PNJs sous réserve que cela soit possible. Reste qu'à ce jour, le gameplay d'exploration, les PNJs, la modularité, etc. ne sont pas encore présent en jeu et qu'il est difficilement imaginable qu'un tel vaisseau ait une quelconque utilité pour l'instant. De ce fait, le Carrack fait partie de ces vaisseaux qui sont avant tout un investissement sur le long terme qui se base sur ce que nous réserve l'avenir du jeu et peut s'avérer être un pari risqué d'autant que le vaisseau est relativement onéreux.

Points forts :

• Vaisseau quasi complet incluant un espace médical, une armurerie et un local de réparation
• Modularité, une fois qu'elle sera en place
• Pisces C8 et URSA Rover
• Cargo de 456 SCU (*)
• Robustesse
• Vaisseau multicrew idéal pour un petit groupe d'amis ou une mini corporation
• Taille du Hangar (**)

Points faibles :

• Son prix de base
• Pas de cargo en dehors des 3 pods modulaires (*)
• Armement, uniquement des tourelles et absence de missiles
• Evolution du Design qui a baissé depuis son premier concept
• Taille du Hangar (**)

Taille du Hangar

La Taille du Hangar est définie à la fois comme un point fort et un point faible.

Ce dernier est relativement petit mais bien assez grand pour le Pisces ou tout autres vaisseaux de taille équivalente tels que les Razor, P52/P72, M50, 85x, 100i ou même l'Argo MPUV, ce qui offre déjà un large choix de vaisseaux.

La taille du hangar est aussi suffisamment grande pour accueillir un Aurora, un Arrow ou un Buccaneer de "passage". C'est-à-dire que ces vaisseaux pourront utiliser votre hangar mais pas sans mal (Risques de rayer la peinture, manoeuvres difficiles, impossibilité de fermer les portes du hangar). Cela permettra à un de vos amis possédant l'un de ces vaisseaux d'accoster sur votre Carrack, mais ne croyez pas pour autant que vous pourrez utiliser votre Carrack pour transporter de tels vaisseaux.

Dans l'ensemble, l'usage du hangar reste assez limité, car même si on peut y placer de nombreux vaisseaux de petite taille cela implique la perte du Pisces, qui, même s'il n'est pas le plus performant des vaisseaux de petite taille qu'il soit, s'avère être une excellente navette pour le Carrack. Quant à proposer un espace de "passage" pour un éventuel visiteur, là encore faut-il pouvoir se débarrasser du Pisces qui occupe la place. De ce fait, soit on se satisfait de la présence du Pisces, soit on regarde ailleurs s'il n'existe pas un autre vaisseau d'exploration doté d'un hangar offrant plus de possibilité, comme celui de l'Odyssey de Misc, par exemple...

Modularité

Les trois pods du Carrack offrent une capacité totale de 546 SCU de cargo, à raison de 152 SCU par pod.

Dans un des tout premiers concepts, ces pods sont définit comme "modulaires" et "détachables", ce qui laisse facilement présumer que les trois modules du Carrack suivront le même principe que les modules du Caterpillar si ce n'est qu'il sera peut-être possible de les déposer sur une planète un peu comme un pseudo avant-poste.

Mais le principal point à prendre en considération de cette modularité est dans le fait que si les trois modules sont remplacés par des modules autres que du cargo, le Carrack perdra toute capacité de port, ce qui est quelque peut surprenant pour un vaisseau dédié à l'exploration qui n'aura même plus la capacité de transporter son propre matériel de mission ou de rapporter quelques échantillons.

Carrack, Carrack Expedition et Pisces C8, Pisces C8X Expedition

Pour $600.00 HT vous obtenez le Carrack dans sa version standard accompagné d'un Anvil Pisces C8 et de l'Ursa Rover de RSI.

Pour $20.00 HT supplémentaire vous pouvez upgrader votre Pisces C8 en C8X Expedition, permettant de doter votre "snub ship" de deux emports d'armes supplémentaires de taille 1 et des armes qui vont avec, ainsi que d'une livrée Anvil. C'est cher payé l'upgrade qui est loin d'être indispensable et même si certains vous diront que les deux armes supplémentaires pourront toujours faire la différence sur un combat, je pense que c'est plus psychologique et que c'est un luxe dont vous pouvez vous passer. Car le Pisces n'a rien d'un chasseur, et qu'il ait deux ou quatre armes de taille 1 ne changera pas grand-chose sur l'issu d'un combat en dehors de vous rassurer et de vous donner de faux espoirs de survie.

Pour $25.00 HT, vous pouvez passer votre Carrack en Carrack Expedition, ce n'est qu'une livrée spéciale qui n'apportera rien de plus à votre vaisseau. C'est cher, très cher payé une simple recoloration du vaisseau d'autant qu'à terme il y aura probablement d'autres livrées disponibles en jeu. Le Carrack Expedition est un luxe dont vous pouvez clairement vous passer et qui n'est nullement nécessaire.

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