La Murray Cup est divisée en deux types de courses : Classic (autrefois appelée familièrement Hare) et Blitz (anciennement Tortoise, ou Div-T). La course classique est exactement ce à quoi on s'attendrait : des navires essayant de se dépasser les uns les autres le plus rapidement possible. Blitz prend en compte l'armement des vaisseaux, permettant aux pilotes (avec des restrictions croissantes au fil des ans) d'engager des combats limités pendant la course pour mettre hors d'état de nuire, mais pas détruire, les concurrents. Bien que la plupart des pilotes aient tendance à se spécialiser dans un type de course ou l'autre, pour vraiment réussir dans la Murray Cup, il est important de maîtriser les deux ensembles de compétences. Les pilotes s'entraînent pendant des années pour améliorer leur "off style", avec seulement quelques pilotes exemplaires qui deviennent véritablement "ambidextres".
La difficulté inhérente à la Murray Cup vient du parcours lui-même, qui couvre désormais l'ensemble du système Ellis et se compose de plusieurs étapes. Chaque étape est conçue pour tirer parti des obstacles stellaires naturels et hostiles présents dans le système, tels que les ceintures d'astéroïdes et les puits de gravité, et, au cours des derniers siècles, des obstacles artificiels comme les anneaux d'agilité variables et les portes de ciblage. Certaines sections de la piste exigent notoirement un pilotage de si haute précision qu'elles se sont méritées des surnoms tristement célèbres tels que la "Mer de la Douleur" (Sorrow Sea) ou le "Cimetière" (Boneyard). Cependant, bien que la Murray Cup soit une fière tradition de course, les officiels de la Ligue continuent d'apporter des modifications annuelles à la piste afin de maintenir le haut degré de difficulté face aux améliorations presque constantes que des fabricants comme RSI et Origin apportent à leurs vaisseaux de course pour les rendre toujours plus rapides et plus maniables.
Bien sûr, un vaisseau n'est rien sans un pilote, et avec la diffusion en direct de la Murray Cup sur tout le spectre, les vainqueurs de la Coupe deviennent rapidement des légendes à part entière. Il y a peu de gens qui peuvent penser à ce sport sans mentionner les grands noms comme Terra McConoway, qui en 2495 est devenu la première personne à gagner deux Coupes Murray, ou Issigon Ado, qui a inauguré une ère de participation inter-espèces en étant le premier Banu à gagner. Puis il y a ceux qui entrent dans l'histoire non seulement en gagnant, mais aussi par la façon dont ils le font. Prenez Dax "The Hax" Emmelmann, qui en 2731 a établi un nouveau record de vitesse grâce aux propulseurs fortement modifiés de son Aurora. Depuis, des générations de bricoleurs ont continué à s'efforcer de pousser ce record encore plus loin. Puis il y a l'histoire inspirante de Fabis Capaldi, qui a gagné en 2798 malgré le syndrome de Rauk, une véritable leçon que tout est possible.
Au cours des dernières années, nous avons vu la montée de grands noms comme la famille de course Bakshi, qui ont presque 40 ans de course et 3 victoires à leur actif et bien d'autres à venir. L'outsider Hypatia Darring a toujours des fans qui la réclament pour sortir de la retraite après sa palpitante victoire en 2934. Pourtant, tragiquement, le pilote qui est toujours au premier plan dans l'esprit de la plupart des gens est le vainqueur de 2942, le regretté Zack Hugh.