Congrès de l'UEE (396)
24/02/2945 SET
Session AutoScript
Épreuve et admission - Archiviste Yates (#57573BDF)
14:07 - Début de la Session
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Mesdames et messieurs du Sénat, si vous voulez bien prendre place, nous allons poursuivre.
[Pause]
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Nous avons le quorum et nous pouvons reprendre la séance. Sénateur Nayar, vous avez la parole.
SENATEUR RASHMI NAYAR (C-Noble-Ellis Sys) : Merci, Monsieur le Président. Je vais céder le reste de mon temps de parole, mais, en résumé, je sais que les critiques de cette motion ont dit que la réouverture du système de financement impérial de l'équivalence scolaire afin de mettre fin aux "anomalies d'abus" est inutile, que l'exploitation peut être découverte par un processus d'enquête plus approfondi. Je pourrais continuer à citer la façon dont le budget de l'éducation est déjà trop serré pour justifier le nombre d'enquêtes proposées pour détecter ces "anomalies", je pourrais même passer en revue les solutions possibles et les postes budgétaires auxquels elles s'appliqueraient exactement, mais je veux juste dire que le FEEI a été créé pour aider à éduquer nos enfants. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que ces subventions vont au bon endroit, pour aider les écoles qui en ont vraiment besoin. Merci.
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Merci, Sénateur Nayar. Nous allons programmer la discussion et le vote de votre motion dans huit jours. Je voudrais maintenant ouvrir le débat. Si quelqu'un a une nouvelle législation, veuillez-vous lever et être entendu.
[Pause]
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Le Président reconnaît l'honorable sénateur d'Angeli.
SENATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : Merci, Monsieur le Président. Mesdames et Messieurs. Pour continuer sur un thème auquel mon illustre prédécesseur a fait référence, notre Empire est sur un terrain incertain. Notre avenir est ténu car les préoccupations économiques gouvernent chaque pas que nous faisons. La vie est faite de choix difficiles. Les gens utilisent des phrases comme "dans un monde parfait..." ou "tout finira par s'arranger". De beaux idéaux à atteindre, certes... mais le monde n'est pas parfait et les choses ne finissent pas toujours par s'arranger, alors nous devons faire des choix, nous devons faire des sacrifices. Nous devons poser les questions difficiles et accepter les conséquences réelles. Notre gouvernement a agi comme si nous vivions dans un monde parfait. Que les responsabilités financières vont d'une manière ou d'une autre s'arranger miraculeusement si nous continuons sur la voie que nous avons empruntée. Mais ce n'est pas le cas. Estimés Sénateurs, nous nous dirigeons vers un effondrement total de notre infrastructure si nous ne corrigeons pas notre trajectoire maintenant. Pas demain. Pas le mois prochain. Maintenant. Des tentatives ont été faites, bien sûr. L'article 416 et la loi Von Bello ont essayé d'alléger la pression, mais, à la fin, ils n'étaient pas assez, mais il y a une branche qui n'a pas été incluse dans cet examen intense des dépenses. L'armée de l'UEE a opéré avec une impunité budgétaire alors que le reste de l'Empire a été saigné.
SENATEUR TARYN GLASI (C-Vosca-Elysium Sys) : Monsieur le Président ...
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Vous n'avez pas été reconnu, Sénateur.
SENATEUR TARYN GLASI (C-Vosca-Elysium Sys) : Nous ne sommes pas obligés d'écouter ça, n'est-ce pas ?
SENATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : Les départements militaires de recherche et développement ont enregistré une augmentation de leur financement, alors que les travaux publics sur Ferron ont presque régressé de cent ans. Il est grand temps que les militaires supportent le poids de ces coupes budgétaires. Le Haut Commandement a justifié cette dépense continue parce qu'il y a des menaces dehors. Mais ce n'est pas un monde parfait. Il y aura toujours des menaces pour l'Empire. Donc maintenant, nous sommes de retour à la question du choix, du sacrifice. J'ai rédigé un projet de loi qui forcera le Haut Commandement à poser ces questions, les questions que le reste d'entre nous a été forcé de se poser pendant des années. S'il est approuvé, ils devront réduire de dix pour cent leur budget global -
SENATEUR TARYN GLASI (C-Vosca-Elysium Sys) : Dix pour cent ?!
SÉNATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : Dix pour cent de leur budget global pour aider à remettre leurs dépenses dans le droit chemin.
SENATEUR TARYN GLASI (C-Vosca-Elysium Sys) : D'où viendront ces dix pour cent, Sénateur ? Je suppose qu'ils ne seront pas prélevés sur les patrouilles qui gardent votre planète, donc vraisemblablement mon système sera sur la sellette.
SENATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : Il sera retiré de là où il n'est pas le plus nécessaire. Je ne me réjouis pas de cette proposition, Sénateur. Je ne fais que tenir la promesse que j'ai faite ici même il y a plus d'un an d'examiner de façon pragmatique et sans complaisance comment nous pouvons espérer maintenir le progrès de notre Empire, et c'est la seule solution à laquelle une personne rationnelle et honnête pourrait arriver.
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Sénateur Polo, une question.
SENATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : Bien sûr, Monsieur le Président.
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Vous avez mentionné que le Haut Commandement sera forcé de procéder à ces coupes budgétaires.
SENATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : C'est exact, Monsieur le Président.
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Et s'ils ne peuvent pas ?
SENATEUR KYLE POLO (U-Angeli-Croshaw Sys) : Alors, par disposition, nous mettrons en place un sous-comité restreint de stratèges économiques, de conseillers militaires et de sénateurs pour faire les coupes à leur place.
[Cris indistincts]
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Silence ! Asseyez-vous ou je serai obligé de -
[Cris indistincts]
PRESIDENT MARSHALL MADRIGAL (U-Borea-Magnus Sys) : Cette session est suspendue jusqu'à ce que le Sénat parvienne à retrouver son décorum.
[Coup de marteau]
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