Spéciale Suj Kossi, Seconde Partie : L'Opposition

Dans cet épisode du 28 janvier 2945 de Showdown! consacré à Suj Kossi, premier candidat Tevarin à se présenter aux élections sénatoriale de l'Empire, Eria Quint reçoit le journaliste indépendant et conférencier Quentin Koffler, ainsi que l'activiste Riv Qotol, membre de l'organisation Ori Tei dédiée à "la libération des Tevarin", deux membres de l'opposition au programme de Suj Kossi.

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EP 58:83 : "Spéciale Suj Kossi, seconde Partie : L'Opposition"

Bonjour et bienvenue à une cette édition de Showdown, où nous abordons tous les sujets qui dominent l'Empire sous deux perspectives différentes. Je suis votre hôte, Eria Quint. Il y a presque six mois, Suj Kossi a annoncé son intention de se présenter au Sénat de l'UEE, une campagne qui, en cas de succès, ferait de lui le premier sénateur Tevarin de l'histoire de l'Empire. Depuis l'annonce de Kossi, il a été confronté à un tourbillon de réactions. Alors que certains ont applaudi le vétéran de l'armée et de la Navy comme un modèle pour la communauté Tevarin, d'autres ont été réticents, craignant que les intentions de l'ambitieux candidat ne soient pas entièrement honorables.

Notre dernière émission présentait deux invités qui, bien que soutenant tous deux la campagne de Kossi, le faisaient pour des raisons différentes. Dans la seconde partie de notre série, les invités d'aujourd'hui représentent l'opposition, mais là encore, ils le font de deux points de vue très différents.

Notre premier invité est Quentin Koffler, journaliste indépendant et conférencier.

QUENTIN KOFFLER : Bonjour, Mme Quint.

Et Riv Qotol, activiste et membre d'Ori Tei, une organisation dédiée à, je cite, "la libération des Tevarin".

RIV QOTOL : En effet.

M. Qotol, j'aimerais clarifier quelque chose pour notre public, quand vous dites libération, cela signifie-t-il que votre organisation prône une insurrection violente ?

RIV QOTOL : C'est une idée fausse et répandue. Ori Tei a toujours décrié les actions violentes menées en son nom.

QUENTIN KOFFLER : Nous y voilà.

J'aurais pensé qu'un candidat Tevarin serait quelque chose que votre organisation approuverait.

RIV QOTOL : Non. La tentative de Suj Kossi de faire partie de l'institution qui a détruit sa culture est simplement un signe de l'oppression des Tevarins. Croire que le service politique est une chose à laquelle il faut aspirer, ou quelque chose que nous devrions célébrer, est triste.

M. Koffler, vous avez écrit une série d'attaques de plus en plus incendiaires contre Suj Kossi, remettant en question son dossier militaire et insinuant qu'il est en fait un infiltré.

QUENTIN KOFFLER : Je n'ai jamais utilisé ce mot.

Alors s'il vous plaît, dites-nous ce qu'il en est.

QUENTIN KOFFLER : Je soulevais simplement la question de savoir si la nouveauté d'un sénateur Tevarin éclipse ses qualifications. Je veux dire, voici un individu avec un passé criminel autoproclamé qui tente de représenter les Humains dans l'une des plus hautes positions politiques de l'Empire. Je pense qu'il est parfaitement raisonnable de s'interroger sur ses intentions.

RIV QOTOL : Koffler a parfaitement résumé les raisons pour lesquelles les Tevarin devraient abandonner cette carcasse contaminée de l'Empire. Kossi ne semble pas pouvoir saisir qu'il ne sera jamais qu'un criminel et une blague pour ces gens.

QUENTIN KOFFLER : Pour être juste, quel pourcentage de Tevarin est activement engagé dans des activités illégales ?

RIV QOTOL : Un autre exemple de l'intolérance occasionnelle à laquelle nous faisons face. Mon peuple est en colère. Nous avons été assujettis à vivre dans une société qui nous méprise, qui a essayé de nous exterminer. Ce que vous voyez n'est pas de la criminalité, c'est un désir de se libérer. C'est un signe que l'esprit du Tevarin n'est pas aussi écrasé que vous aimeriez le croire.

QUENTIN KOFFLER : Appelez ça comme vous voulez.

Mais certaines des ambitions politiques de Kossi s'alignent sur les vôtres et celles d'Ori Tei. Lors d'un meeting de campagne la semaine dernière en Gotria, il a parlé de "reconstruire la beauté de la culture Tevarin" et a exposé un plan pour établir les villes du Système Kabal récemment découvert comme sites historiques et centre culturel.

RIV QOTOL : Pour quoi faire ? Pour les exposer aux humains afin qu'ils s'en émerveillent ? Ce n'est pas de la culture, c'est de la taxidermie. Ces villes devraient nous être rendues.

QUENTIN KOFFLER : Ouais. Cela n'arrivera pas.

RIV QOTOL : Pour une fois, je crois que nous sommes d'accord.

Nous allons faire une petite pause pour recharger nos batteries et à notre retour, nous poursuivrons notre discussion sur les problèmes de sécurité dans la campagne historique de Suj Kossi.

C'est Showdown !

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